Méditations par le père Jean-Marie Roumégoux

☛ Fontaudin - 2ème dimanche de l'Avent 6 décembre 2020

MARC 1, 1-8

      En ce temps-là l’ordre règne en Palestine.

      Tous les grands de la terre, politiques ou religieux, sont convoqués au rendez-vous de l’histoire et nous savons ce que signifiait la « Pax romana » cachant tant de violences et d’injustices. Alors surgit un inconnu, un marginal qui vit dans le désert où il n’y a rien. La parole de Dieu l’a saisi et tout se met à changer. Il n’est plus question de Temple, de maison, d’ordre établi, de personnes reconnues mais au contraire de routes, de passages, de plongeon (étymologie de « baptême »), de retournement (synonyme de « conversion »), d’universalité (tout homme). C’est à nous que s’adressent aujourd’hui ces paroles : « Préparez le chemin du Seigneur ».

      Le désert

      Dans le texte grec il n’y a pas de ponctuation. On peut rattacher ce mot désert soit à la « voix qui crie dans le désert » soit à la phrase suivante « préparer dans le désert ». Peu importe. Aujourd’hui nous avons du mal à vivre notre situation. Même si nous sommes confinés avec d’autres, nous avons l’impression de vivre seuls, isolés, un peu perdus, sans points de repère. L’horizon se révèle fuyant. L’eau de la vie se fait rare. Nous sentons la brûlure de la soif. Même ce Dieu que nous avons adoré dans notre enfance ou notre jeunesse devient lointain et silencieux. C’est le désert ! Et pourtant, par delà les siècles, Jean le Baptiste et le Seigneur lui-même nous demandent d’assumer notre situation, de ne pas nous décourager, de continuer à veiller, à lutter, à persévérer. Fils de prêtre (juif), Jean le Baptiste ne veut pas se laisser enfermer dans sa religion avec le Temple, les sacrifices, la routine. Il part au désert loin des sentiers battus.

      Préparez

      C’est dans ce désert qu’il nous faut vivre et agir même si parfois nous nous sentons seuls et impuissants devant la tâche à accomplir. Il nous faut d’abord conforter notre foi. Il nous est bon de retrouver la parole de l’ange prononcée justement à propos de la naissance de Jean le Baptiste : « Rien n’est impossible à Dieu » (Luc 1, 37).

      Certes la foi est un don. Nous ne pouvons ni nous la donner ni la transmettre mais nous pouvons préparer les conditions pour qu’elle puisse surgir en nous et chez les autres, démarche d’humilité et de persévérance. Alors les paroles du prophète prendront des aspects concrets nous engageant dans des actions de droit et de justice. Il nous faut ouvrir des lieux d’accueil et de partage, renverser les murs du racisme et de l’exclusion, briser les chaînes d’un monde injuste où ceux qui possèdent en veulent toujours plus, redresser les chemins tortueux de l’égoïsme et de la corruption. Tout homme verra le salut La nouvelle encyclique du pape François ne s’adresse pas qu’aux chrétiens. Elle concerne tous les hommes quels qu’ils soient. Nous devons vivre en frères. Combien nous sommes redevables au concile Vatican II qui dans son ambition pastorale a voulu rendre l’Église vraiment catholique. Il ne s’agit pas simplement d’approfondir les dogmes déjà définis mais de considérer les valeurs de l’histoire et du monde comme une carrière dans laquelle nous venons puiser les belles pierres (valeurs) qui s’y trouvent. La nouveauté ne doit pas nous faire peur mais nous devons sans cesse discerner et porter sur le monde le même regard bienveillant du Christ. Il nous faut sans cesse accueillir et réfléchir sur ces questions nouvelles à la lumière de l’Évangile et de la personne de Jésus. Nous nous rappellerons cette phrase du Père Congar à propos de ceux qui opposent Église au monde : « A vouloir une religion sans monde on risque de se retrouver avec un monde sans religion ». Nous y sommes. Alors préparons Noël : « Paix aux (à tous les) hommes que Dieu aime » AMEN

J-M. Roumégoux


☛ Fontaudin - 1er dimanche de l'Avent 29 novembre 2020

Marc 13, 33-37 Fontaudin

Dans le credo nous affirmons que le Christ reviendra pour juger les vivants et les morts. Ce n’est pas une invention de l’Église pour faire peur. Les paroles du Christ au sujet de la fin des temps sont foncièrement optimistes. Le mal peut s’emballer par moment, il ne peut détruire ce genre de vie nouvelle qui nous introduit dans la résurrection du Seigneur et nous permet de recevoir le don de l’Esprit.

Des veilleurs qui attendent.

Nous serons jugés sur l’amour, sur le service de nos frères et particulièrement de ceux qui sont dans la détresse, c’est bien la leçon que nous délivrait l’évangile de dimanche dernier.

Mais la vie chrétienne est d’abord cette relation personnelle à ce Dieu qui nous aime le premier. C’est l’essentiel de la révélation que Jésus nous a faite de la part de son Père du ciel. Il viendra, le moment voulu, mais nous ne savons quand, pour nous introduire dans l’amour total de la Trinité, Père, Fils et Esprit.

Jésus nous demande de veiller, d’être de ceux qui l’attendent. Qu’est-ce à dire ? Je reprendrai les mots de Newman : « Savez-vous ce que c’est que d’avoir un ami, d’attendre qu’il vienne et de le voir tarder ? Savez-vous ce que c’est que de désirer que le temps passe vite en attendant la venue de quelqu’un qui vous fait battre le cœur ? Savez-vous ce que c’est que d’avoir un ami au loin, d’attendre de ses nouvelles, de vous demander jour après jour ce qu’il fait en ce moment, s’il se porte bien ? Veiller dans l’attente du Christ est un sentiment qui ressemble à cela ».

Des veilleurs libres et responsables.

Cette mini-parabole du maître qui part en voyage exprime bien notre situation. Le maître a remis tous ses biens. Quelle confiance ! Pour respecter notre liberté, il crée un nouvel espace : celle de l’absence ; c’est l’espace des choix.

Quand le maître était là c’était le temps du confort, de la certitude, on se reposait sur lui. Maintenant c’est le temps de la foi. La foi n’habite que le temps de l’absence et nous met enfin en face de nos responsabilités.

L’Esprit de Dieu, l’Esprit de Jésus nous est donné pour que justement nous puissions agir dans la suite du Christ. Le temps de l’absence est bien le temps de la responsabilité, chacun a reçu une charge à assumer, un travail à accomplir. L’exemple des Apôtres est bouleversant : quand le maître était là, ils ont bien peu d’initiatives et souvent malheureuses. Après le départ du Maître et la venue de l’Esprit, quelle ardeur ! Quel dynamisme ! Selon l’annonce du maître lui-même, ils accomplissent des œuvres plus grandes que Lui…En moins de 50 ans l’Évangile, franchissant les frontières de la Palestine, est annoncé dans tout le bassin méditerranéen.

Des veilleurs qui agissent

Cette attente de l’ami ne peut se faire passivement. Combien de fois Jésus vient à la rencontre de gens qui sont assis ou couchés. Pour les guérir ou les « sauver » il les invite à se lever et à partir, « va ».

L’avenir ne se fera pas sans nous. Notre attente est contemplative sans devenir quiétiste, c’est-à-dire attendre tout de Dieu sans bouger. Elle est active sans devenir pélagienne c’est-à-dire ne croire qu’en sa propre action. Quand elle est contemplative, notre attente s’appelle espérance, quand elle est active notre attente s’appelle volonté.

Dans notre monde si changeant, que certains appellent « liquide » parce que l’on ne peut s’appuyer sur rien de solide, dans un monde où souvent prédomine la loi de la jungle, celle du plus fort, notre pape François nous invite à nous conduire , contre vents et marées, comme des fils de Dieu et comme des frères. Voila comment nous serons de véritables veilleurs. AMEN

J-M. Roumégoux


☛ Fontaudin - 21ème dimanche - 23 août 2020

Voici plus d’un an que les apôtres cheminent à travers villes et villages de  Palestine. Aujourd’hui ils s’aventurent en pays païen, à Césarée de Philippe.  En Jésus ils découvrent  une autre manière de parler de Dieu,  de se situer par rapport à lui. Jésus parle souvent d’un Royaume qu’ils ont de la peine à cerner. Qui est cet homme ?  C’est Jésus lui-même qui leur pose la question.

Les réponses fusent. On le compare aux plus grands, à Jean-Baptiste, aux  prophètes.

« Et vous ? » Une réponse personnelle, la réponse de Pierre, une vie en Eglise.

Une réponse personnelle

Nous faisons bien la différence entre connaître quelqu’un en sachant  des choses sur lui  et le connaître en entretenant une relation personnelle avec lui.

Je me souviens d’une maman qui avait accepté d’accompagner le groupe de catéchisme de sa fille. Elle n’était pas très sûre de sa foi. Elle parlait de Jésus en suivant le livre. Un jour sa fille lui avait posé la question : « Mais toi, maman, qu’est-ce que tu penses de Jésus ? » Autrement dit :  « Qui est Jésus pour toi ? »

C’est bien la question qui nous est posée ce matin. Nous faisons la différence entre savoir des choses sur Dieu et sur Jésus, savoir notre  Je crois en Dieu et d’autre part croire en Dieu. Croire est à bien distinguer du savoir.

Le savoir est indispensable si ne voulons pas verser dans l’inintelligence.  Mais croire en quelqu’un c’est différent. C’est se fier, c’est aller  la rencontre, c’est s’engager. Acte qui fait appel à notre volonté et à notre liberté.

C’est pour cette raison que l’acte de foi est essentiellement personnel et qu’il ne peut se transmettre. Par contre c’est le rôle des parents, des éducateurs, des témoins de  permettre et de favoriser cet acte de foi.

La réponse de Pierre

Comme dans bien d’autres circonstances Pierre est cité en premier ; il prend l’initiative. Il assume déjà cette relation personnelle entre un « Je » et un « vous », entre un maître et sa communauté. Il reconnaît : «  Tu es le Christ/ Messie, le Fils du Dieu vivant ». Pierre est déclaré  « heureux ». Pierre est ce rocher sur lequel se construira une communauté nouvelle.

 La puissance de la mort ne pourra rien contre une communauté fondée sur la relation vivante d’un disciple avec son Seigneur.

Après sa résurrection Jésus confiera son Église à ses disciples. Aujourd’hui il la confie à Pierre comme responsable pour qu’il préside à l’unité et à la charité.

Au long des siècles le rôle et l’identité des évêques ainsi que la primauté du pape se préciseront sous la mouvance de l’Esprit-saint. Le Concile  Vatican II, le pape François et nos évêques en sont les derniers et dynamiques acteurs.

Vie en Église

C’est Dieu qui donne la foi et nous la recevons par l’Église, l’Église que nous sommes tous,  l’Eglise qui vit la foi et qui accueille les croyants. Nous ne devons jamais séparer le Christ de son Église.

Pensons à notre prière, le Notre père. Il ne nous vient pas à l’idée de dire : « Mon père ». Les disciples de Jésus prient au pluriel, même au cœur de leurs prières les plus singulières. Nous adoptons le langage de la communauté.

Au baptême nous sommes entrés dans une communauté. Le baptême est toujours reçu.  On ne se baptise pas soi-même.

Encore faut-il que l’Église soit visible pour que l’on puisse la rejoindre. C’est la mission des chrétiens dispersés qui partagent les joies et les peines de ce temps et dont la vocation est d’être des disciples missionnaires.

Disciples missionnaires nous le serons si nous nous réjouissons avec tous nos frères humains, chrétiens ou non, de tout ce qui dans le monde va dans le sens de la vie et de l’amour.

Nous le serons si nous  nous engageons dans des associations, des organisations, es mouvements qui vont œuvrer pour rendre notre société plus humaine vraiment au service de tous.

Nous le serons si nous faisons exister une communauté, comme la nôtre aujourd’hui, qui soit priante, accueillante, qui peut dire  en vérité à celui que nous avons invité : « Viens et vois ».   AMEN    J-M. Roumégoux


☛ Dimanche 16 août 2020 Matthieu 15,21-28

Peut-on dire que Jésus s’est converti sans encourir le qualificatif de « blasphémateur » ? Si Jésus est le Fils de Dieu, il sait tout, il connaît tout, il peut tout. Il ne peut donc changer. D’autre part nous proclamons dans le credo que Jésus est vrai homme, donc qu’il apprend, qu’il progresse (Luc 2, 52). Nous ne pouvons nous représenter cette réalité de l’Incarnation. Nous parlons du mystère de l’Incarnation : Jésus-Christ vrai Dieu et vrai homme.Ce passage de l’évangile de Matthieu est exemplaire. (L’explication du premier refus de Jésus comme moyen d’éprouver la foi de cette femme ne me paraît pas bien convainquant).

Le cri d’une femme.

A travers son cri nous entendons et d’une manière aussi violente toutes les détresses de nos vies. Celles qui nous touchent de près et que nous subissons dans notre corps ou dans nos coeurs, celles que nous relatent les médias venant des quatre coins du monde : la douleur de cette maman lorsque disparait le fruit de sa chair, la souffrance de ces familles victimes d’accidents, de guerres ou de catastrophes naturelles. Nous ne saurons oublier le cri du Christ- lui-même mourant sur la croix.

Le silence de Dieu

Dans un premier temps Jésus semble insensible. Il est tout entier immergé dans sa religion selon laquelle un juif ne se commet pas avec un païen. Mais le cri de cette femme éveille en lui d’autres figures de l’Ancien Testament par exemple la veuve de Sarepta, de Naaman le Syrien, figures auxquelles il avait fait allusion au debut de son ministère à Nazareth (Luc 4, 25-27).Finalement Jésus acquiesce à la demande de la Syro-phénicienne : « Que tout se fasse comme tu veux ».Parfois l’action précède la réflexion. Quand le geste va dans le sens de la vie et de l’amour, nous découvrons, émerveillés, la présence de l’Esprit-saint, l’amour du Père pour tous ses enfants.En ce moment de sa vie, en territoire paîen, Jésus. prend conscience de l’universalité de l’amour de son Père. Tous les hommes, juifs, paîens, étrangers, croyants ou non, sont les fils bien-aimés de son Père et donc ses frères.En préparant sa mort le soir de la dernière C-ne comme nous rendront présent cet acte d’amour, Jésus parlera de son corps et de son sang versé pour la multitude. Pour tous les hommes.

L’action de Dieu et notre action

Dieu n’intervient pas immédiatement. Il ne fait pas les choses à notre place. Il respecte notre liberté de décision et d’action.Dieu n’est pas intervenu quand son Fils mourrait sur la croix. Dieu n’intervient pas sauf miracle dans les situations dramatiques que nous vivons.Mais ce sont nos propres interventions qui pourront changer le cours des choses.A la suite de Jésus et forts de l’amour du Père nous avons à dépasser nos propres préjuges, à rester sensibles à l’appel de nos frères en détresse proches ou lointains.C’est bien cela l’envoie des Apôtres au soir de la résurrection et au jour de la Pentecôte.C’est bien l’invitation que nous adresse notre Pape François quand il souhaite une Eglise en sortie.Malgré l’indifférence de beaucoup, malgré notre fatigue, nous avons à rejoindre l’acte d’amour du Christ présent en chaque eucharistie pour servir nos frères, pour offrir sa vie et vouloir notre vie au service de tous.

AMEN    J-M Roumégoux


☛ Fête de l'Assomption - Dimanche 15 août 2020

Luc 1, 39-56

Si au jour de Pâques nous fêtons la résurrection du Christ nous pouvons dire que le 15 Août nous fêtons la Pâque de Marie, son Assomption, sa vie de ressuscitée avec son fils ressuscité. C’est la Pâque de l’été. Invitation à travers toute la vie de Marie de réfléchir à ce que nous serons par delà la mort ; et aussi ce que nous devons vivre sur cette terre. Marie du ciel, Marie de la terre. Marie mère de l’Église.

Marie du ciel

Marie participe à la résurrection de son fils, la résurrection au sens biblique qui n’est pas à concevoir comme la réanimation d’un cadavre, ni comme la simple immortalité de l’âme dépourvue de toute réalité corporelle, ni comme une réincarnation dans une autre existence, ce qui nierait le caractère unique de notre existence.Elle est résurrection de la chair comme nous le proclamons dans notre « credo », la chair désignant la personne tout entière, corps et âme dans son unité et son intégralité.La chair qui ressuscite porte la marque de tout ce qu’un être humain a vécu au long de sa vie, dans la manière dont il s’est comporté vis-à-vis de Dieu, des autres, de lui-même.C’est bien cela que nous évoquons lorsque nous faisons mémoire de ceux qui nous ont quittés.Cette résurrection que la foi chrétienne reconnaît à Jésus sera un jour la nôtre, c’est celle de Marie que nous fêtons aujourd’hui en son Assomption

Marie de la terre

Les choses du ciel nous feraient-elles oublier les choses de la terre ? Non ! Fêter aujourd’hui Marie, chanter avec elle « magnificat » c’est comprendre que Dieu ne reste pas indifférent à notre vie terrestre et donc que nous-mêmes ne pouvons y rester indifférents.Marie la croyante : « Heureuse celle qui a cru ». C’est la démarche déterminante que reconnaît Élisabeth chez sa cousineUn cadeau est d’abord l’acte du donateur mais il n’est définitif que lorsqu’il a été reçu et accepté par le bénéficiaire. Le don unit l’un à l’autre d’une manière définitive.Marie est la première des croyantes. Elle donne l’exemple de la foi qui n’est pas un faire mais un recevoir. Renoncer à soi pour laisser faire Dieu en nous. Cette parole toute simple ! « Je suis la servante du Seigneur »La vie de Marie, c’est d’accomplir la volonté de Dieu.Jésus le rappelle quand sa mére et sa famille le cherchent. « Qui sont mes frères, ma mère ? Ceux qui font la volonté de mon Père » (Marc, 3, 35).Ce que le Christ voudra réaliser jusqu’au bout : « Père, non pas comme je veux, mais comme tu veux » (Mat 26,40).

Marie mère de l’Eglise

Dans l’évangile de Jean deux passages nomment Marie, mère de Jésus. Au début, à Cana ; « Ils n’ont plus de vin » ; Marie celle qui voit les besoins des hommes et intercède pour eux.Un autre passage, la mère de Jésus est au pied de la croix : « Elle se tenait debout ». Marie, celle qui offrira sa vie avec celle de son fils et qui devient notre mère : « Voici ton fils ».Autre passage au début des Actes des Apôtres. Marie à la Pentecôte soutient la foi des disciples pour l’élan missionnaire de l’Église, hier et aujourd’hui.Dans le « magnificat » sont mentionnés les puissants et les humbles, les riches et les pauvres. Réalités bien concrètes aujourd’hui dont tant de personnes, tant de pays se retrouvent victimes. Certains voudraient nous faire croire que c’est naturel, que c’est la fatalité.Dans son cantique Marie projette une autre lumière de salut et de libération. Il nous revient à tous et à chacun de les vivre personnellement et de les mettre en oeuvre dans nos divers engagementsL’eucharistie que nous célébrons dans la mémoire du Christ et de Marie nous en donne le désir, la joie et la force de commencer à les réaliser.

AMEN     J-M Roumégoux


☛ Fontaudin - 18ème dimanche - 2 août 2020

Matthieu  14, 13-21   

Jésus fatigué par ces journées harassantes où il est sollicité de toutes parts, bouleversé par l’annonce de la mort de Jean-Baptiste, se retire dans un endroit désert. Il est bien vite rattrapé par les foules  avides de sa parole et de guérisons

Saisi de compassion il enseigne et guérit.

A l’initiative des disciples un autre événement se prépare qui les marquera, qui a marqué les première générations et qui nous marque aujourd’hui et jusqu’à la fin des temps :

Le pain cadeau : pain de louange

Le pain rompu, pain du sacrifice

Le pain partagé, pain de l’unité

Le pain cadeau, pain de louange

Ce n’est pas pour rien que les gestes de Jésus à ce moment, le soir venu, sont les mêmes qui seront décrits le soir du Jeudi-saint et lors de la rencontre des disciples d’Emmaüs. Jésus prenait l’attitude du père de famille président un repas. Il n’y a pas de repas juif sans bénédiction du pain, sans « action de grâce à Dieu ». Le mot action de grâce se traduit en grec par « eucharistia ».

Le pain que nous mangeons est le fruit de la terre et du travail des hommes mais il est d’abord un don de Dieu. Le grain de blé en terre ne donnerait jamais un épi si Dieu ne lui accordait la croissance. La science et la technique risquent de nous faire oublier cette vérité élémentaire et nous savons que le travail des hommes ne suffit pas à nourrir tous les hommes. Pire il peut devenir instrument d’égoïsme et d’asservissement, destructeur de la dignité humaine.

Jésus bénissait Dieu pour le don de la nourriture quotidienne et nous a dit de demander à Dieu chaque jour notre pain quotidien.

Pain rompu, pain du sacrifice

A Emmaüs c’est au moment où Jésus rompt le pain et le donne aux disciples que ceux-ci le reconnaissent. Les premiers chrétiens appelaient l’eucharistie, la messe, la fraction du pain. Dans l’évangile de Jean on ne trouve pas le récit de l’institution de l’eucharistie  A la place il y a le récit du lavement des pieds. Mais tout le discours après la Cène est là pour expliquer, expliciter, le sens que Jésus donne à sa mort prochaine : son amour jusqu’au bout, jusqu’à l’extrême, amour pour son Père du ciel et pour ses frères les hommes. La mort : la vie donné par amour.

Participer à l’eucharistie, c’est finalement offrir à Dieu le seul sacrifice qui lui agrée : l’acte d’amour de son Fils et l’offrande de notre vie pour le service de nos frères les hommes.

Le pain partagé, le pain de l’unité.

A chaque messe nous participons, par la communion, au corps ressuscité du Christ. Par lui nous nous retrouvons proches de tous nos frères les hommes. Communier nous engage pour aujourd’hui et pour demain. Grâce à  chacun il peut y avoir dans le monde, au sein de la multitude, un peu plus d’amour, de vie et d’unité.

Ce que nous vivons symboliquement et réellement nous devons le déployer dans tous les gestes concrets de notre vie quotidienne, famille, école, travail, quartier, engagements sociaux ou politiques. Dans chaque groupe auquel nous appartenons nous sommes appelés, quelle que soit l’attitude des autres, à bâtir un monde de frères, à travailler à une civilisation d’amour...

Devant l’immensité de la tâche, dans notre monde marqué par les divisions, les guerres, les injustices nous serions tentés de nous décourager.

« Nous n’avons que cinq pains et deux poissons » disent les disciples de Jésus. Choses dérisoires pour 5.000 personnes. « Tous mangèrent à leur faim».

L’impossible, avec Jésus devient possible et force. C’est notre foi et notre espérance.    AMEN

J-M Roumégoux



17e dimanche  26 juillet 2020-07-18 Matthieu  13,  44-52   Trésor et perle rare

Méditation du père Jean-Marie Roumégoux

Pour une fois Jésus ne tire pas ces deux paraboles de la vie quotidienne. Elles sont plus proches de ces contes orientaux qui peuvent nous faire rêver : le trésor trouvé dans un champ, la perle rare trouvée au milieu de perles précieuses. La découverte est si importante que l’on est capable de tout vendre pour  assurer le bonheur de sa vie. Regardons plus justement  le trésor, la perle rare  et le Royaume.

Le trésor 

Combien d’armées vivant de pillages répétés sont passées sur ce pays de la Palestine Le seul moyen d’éviter le vol par les soldats assyriens, égyptiens, macédoniens ou romains  était, comme cela se fait encore aujourd’hui, d’enterrer sa fortune. Plus d’un paysan rêvait de trouver un de ces trésors enterré et oublié.

Ainsi le Royaume de Dieu est désormais caché dans le grand  champ du monde et chacun peut tomber sur ce trésor dans la portion du champ qu’il travaille. Pour qu’il puisse obtenir le trésor il lui faut acheter le champ et d’abord vendre tout ce qu’il possède.. Relevons la chance de cet homme.  Il ne cherchait pas. Il faisait simplement son travail d’homme et c’est en plein milieu de son travail profane qu’il trouve le Royaume ou plus exactement que le Royaume le trouve. Comme Simon de Cyrène qui revenait des champs  réquisitionné pour aider Jésus à porter sa croix. C’est dire que la rencontre de l’homme avec le Royaume  peut être totalement inattendue. Cela peut arriver n’importe où, n’importe quand, au beau milieu de nos occupations profanes.

Alors il vend tout ce qu’il a, c.à.d. il rompt avec tout ce qu’il a et donc avec tout ce qu’il est. Il met en application l’invitation du Christ ; « Celui qui veut être mon disciple qu’il renonce à lui-même »

Une deuxième leçon : il achète tout le champ. On ne peut obtenir le trésor sans acheter le récipient. On ne peut obtenir le  Royaume sans accepter le monde. Sans l’assumer tel que Dieu nous l’a donné avec ce mélange de bien et de mal, de bon grain et d’ivraie, comme nous l’évoquions dimanche dernier à travers la parabole du bon grain et de l’ivraie, la zizania.

La perle rare

Dans la première parabole le Royaume était un trésor ; dans cette parabole c’est le marchant lui-même qui est le Royaume ; le Royaume c’est l’homme qui cherche. Ainsi le Royaume n’est pas une chose morte que l’on  peut prendre ou laisser, posséder ou abandonner.

Le Royaume n’est pas simplement l’homme qui a trouvé mais l’homme qui cherche. S’il est un mot important dans la Bible et surtout dans les évangiles c’est le mot « chercher ». Depuis le récit  des mages partis à la recherche du roi des Juifs (Mt 2,1),  depuis le récit des parents de Jésus à 12 ans (Lc 2, 48), celui des foules qui cherchent Jésus retiré dans la montagne pour prier (Mc 1,37), jusqu’à Marie-Madeleine cherchant le corps de Jésus mort et ressuscité, et ressuscité. (Jn 20,15).

Un marchant, un marcheur, même étymologie. Marchand, chercheur de perles précieuses, aucune d’entre elles n’a pu le satisfaire pleinement, mais il en reconnaît la beauté.

Le Royaume

Sommes-nous prêts à reconnaitre la beauté, la valeur de tout ce qui est à  notre disposition  dans le monde d’aujourd’hui ?  

Sommes-nous prêts à gagner  un trésor plus grand que celui entrevu et que nous avons caché ?

Sommes-nous prêts à vendre toutes les belles perles précieuses pour acquérir la merveilleuse perle qui surpasse en beauté toutes les autres ?

Vous avez compris que le Royaume, c’est le Christ lui-même. Il est déjà là, le Ressuscité, mais aussi secret qu’une graine enfouie dans la terre, graine toujours en croissance, graine têtue qui pousse la tige vers la lumière, vers l’amour reçu et donné. Chaque eucharistie nous le fait revivre pour que nous l’annoncions à tous nos frères.   AMEN


Je suis le pèlerin par Emmanuelle Duville

Je suis le pèlerin d'un jour

Voyageur vagabond pour qui le temps s'arrête

Dans l'espace où le jour s'écoule pour toujours

Promeneur solitaire et pourtant jamais seul... 

Je suis le pèlerin de chaque jour... 

Ma route est celle de ces visages

Regards furtifs toujours en quête 

Je me fais pèlerin du sourire

Les joies les peines je les partage

Ma route se pétrit pas à pas... 

Je me nourris de ces rencontres

Riches des couleurs de nos vies

La pluie le vent rien ne m'arrête

Le soleil je l’ai dans mon coeur

Je me nourris de ces regards... 

Ma route c’est toi c’est lui c’est elle

Je suis ta route tu es la mienne

À la croisée de nos chemins 

Nous communions au même regard 

Ma route c’est ce Nous qui chemine. .. 


16e Dimanche  19  juillet 2020-07-07     Matthieu 13, 24-43   Fontaudin

C’est la parabole du bon grain et de l’ivraie, de la bonne et de la mauvaise semence qui vont croître ensemble. Faut-il immédiatement les séparer ? Faut-il attendre la moisson ? Le bien et mal peuvent-il cohabiter ? Que nous propose Jésus-Christ ? Que ferons-nous ?

Le Bien et le Mal

Cette question du mal est la plus grave de toutes. Celle que nous trouvons sur les lèvres de tout homme, croyant ou non. Pourquoi tant de violences, tant d’injustices ? Tant de misères, tant de souffrances, tant de morts. Qui est responsable ? Ou bien Dieu n’existe pas, ou bien il n’est pas bon..

D’autre part devant la beauté d’un paysage, devant le regard confiant d’un enfant, devant l’héroïsme de certains risquant leur vie pour sauver leurs frères, devant des époux découvrant la beauté et l’ivresse de leur amour, spontanément nous nous surprenons à remercier Dieu.

Bien et mal sont mélangés. Notre Pape François nous invite dans son encyclique Laudato Si’ à regarder notre création qui n’est pas encore  achevée et reconnaître notre condition humaine  comme fragile, hésitante et vulnérable, promise au bien et encline au mal.

Regarder Jésus-Christ

Jésus a vécu sous le signe de la Thora, de la loi juive. Le premier livre de la Bible  celui de la Genèse évoque d’une manière mythique les débuts de l’humanité. L’harmonie règne entre la créature et le créateur mais bien vite cette harmonie est détruite. Voulant s’égaler à Dieu l’homme a rompu l’Alliance.

Au début de sa vie publique  Jésus va être tenté. Ce sera pour lui l’occasion d’affirmer bien fort sa qualité de Fils de Dieu. Il rejettera la tentation de l’avoir, du pouvoir, du paraître et de la magie. Sa volonté, son désir profond, c’est d’accomplir en toute chose la volonté de son Père.

Par toute sa vie, par ses paroles et ses actes Jésus témoigne de l’amour du Père. « Dieu est amour ». Jésus prend en compte le mal et va lutter contre ce mal. Il guérit, il redonne des forces et du courage, il  détruit les fausses idées de Dieu, il invite toujours au partage, à la réconciliation et au pardon.

Un jour le mal semble avoir gagné puisque Jésus sera cloué sur le bois de croix. Mais nous savons  que Dieu ne l’a pas abandonné ; il l’a ressuscité. Désormais le Christ  est vivant pour toujours. Il est présent  près de nous et il nous invite à vivre pleinement notre vie de fils et filles de Dieu.

Suivre Jésus-Christ.

Ne peut comprendre cette parabole que celui qui dès aujourd’hui met ses pas dans ceux du Christ et a assez de bon sens et de perspicacité pour repérer dans un « monde liquide » que rien n’est jamais   acquis, rien n’en jamais perdu.

Ayons d’abord la  loyauté de nous appliquer cette parabole à nous–mêmes. Malraux disait :« Chaque homme est une guerre civile ». Notre cœur est ensemencé de bon grain et d’ivraie. Nous sommes capables d’actes gratuits et généreux et aussi d’actes égoïstes et injustes. St Paul nous rappelait qu’il ne faisait pas le bien qu’il voulait et faisait le mal qu’il ne voulait pas (Rom. 7, 19).

Une seconde invitation est d’adopter la patience de Dieu. Comme nous dit l’évangile le champ de la vie est mêlé de bons et de méchants, mais qui peut juger ? Peut-on désespérer d’une conversion ?  La bienveillance de Jésus a changé le cœur de Zachée, de Marie-Madeleine, de la Samaritaine, du bon larron. Combien de saints, après une jeunesse orageuse, se sont engagés à la suite du Christ. Et n’est-ce pas le devoir de tout parent ou éducateur d’avoir un regard positif sur le jeune dont il a la responsabilité. 

J’ajouterai un jeu de mot. L’ivraie en grec se dit « zizania », Nous savons ce que veut dire « semer la zizanie ». Dans l’explication de la parabole Jésus nous dit que c’est l’ennemi, le diable qui a jeté l’ivraie (étymologiquement le diable :« celui qui divise),

Seigneur Jésus, tu es venu au milieu de nous pour rassembler les enfants de Dieu divisés et dispersés. Nous essayons de te suivre. Donne-nous  le courage et la force de devenir en tous lieux, dans toute rencontre, des semeurs d’amour, des artisans de paix et d’unité.  AMEN

J-M Roumégoux


Nature morte par Emmanuelle Duville

Nature morte, tu fais vivre le pinceau de l’artiste,
Requiem de nos vies qui passent et puis s’enfuient.
Dans le jardin des regards des esthètes
Tu redonnes vie à ces vies semblées parties...

Tu es la renaissance de nos souvenirs,
Souvenirs de printemps d’automne ou de ce jour
Ou la nature balaye nos larmes inconsolables
De ces êtres perdus et chers à notre cœur...

Le sifflement des grives, le chant des rossignols
Emportent ton essence dans une danse à trois temps
Ou la vie et la mort sont mêlés à jamais
En une éternelle étreinte...

La sculpture de tes formes réveille les reliefs
De ces feuilles tombées, de ces fruits murs d’un jour,
De ces gibiers sauvés d’une mort inconnue,
Tableau vivant de ton éternité...

Arc en ciel de nos vies tu vivras toi aussi
Dans ce tableau des fruits riches de nos talents,
Dans ces pains tout dorés fruits de notre labeur,
Dans ce tableau vivant de l’hiver de nos vies..


Méditation dominicale du père Jean-Marie Roumégoux

15é Dimanche   St Matthieu  13, 1-23  

Reproche a été fait au christianisme de détourner l’homme de ses responsabilités : En mettant son espérance dans le ciel, en Dieu, l’homme risquerait de se détourner de ses tâches de la terre.

Crainte des Apôtres et des premiers chrétiens qui ne voyaient pas  arriver ce Royaume des cieux tant de fois promis. Notre crainte aujourd’hui car la Parole est peu accueillie et ne semble guère porter du fruit. Faut-il désespérer ? Est-il utile de semer? Regardons le Christ : Un semeur, une parole, des semeurs.

Jésus semeur

Jésus est au bord du lac et une foule le rejoint. Lui,  montant sur une barque, prend de la distance et commence une parabole : « Le semeur sortit pour semer ». Dans la Palestine ancienne on sème d’abord, on laboure ensuite. Cela explique que le grain,  symbole de la parole de Dieu, est semé à la volée et tombe sur divers terrains.

Pendant son court ministère limité dans le temps et dans l’espace,  à peine trois ans, dans ce petit pays de Palestine, Jésus voudra révéler le message essentiel de son Père du ciel : Dieu aime tous les hommes, Dieu désire voir tous les hommes vivre heureux dans la paix, la justice et l’amour.

C’est le projet du Père. C’est le projet du Fils. Sur ce projet Jésus s’engage corps et âme avec confiance, patience, persévérance. Mais  il est loin d’être compris et suivi.

Il avait commencé sur les bords de ce même lac  où, gravissant  la montagne toute proche, il avait proclamé les béatitudes, la charte de ce nouveau Royaume annoncé : bienheureux les pauvres de cœur, bienheureux les doux, bienheureux ceux qui ont faim et soif de justice.

Fidèle à son amour pour son Père et  pour ses frères Jésus, le semeur,  deviendra le grain de blé mourant sur la croix, donnant sa vie par amour.

Une parole

Étonnement des disciples de ne pas voir la réalisation de ce Royaume annoncé.  Au moment où Jésus les quitte définitivement ils demandent encore si c’est maintenant que va advenir ce Royaume. Il leur est difficile de croire que le Royaume arrivera sans violence.

Dimanche dernier Jésus nous disait qu’il était doux et humble cœur. Il ne veut pas construire son Royaume par la force, la violence, l’oppression.

 Il a fallu du temps, même à l’Église, pour entrer pleinement dans l’esprit du Christ et de l’Évangile. Une graine jetée en terre met du temps pour grandir et porter du fruit. Dans son livre  Comment je suis redevenu chrétien (L’iconoclaste) Jean-Claude Guillebaud montre que ces valeurs, liberté, égalité, fraternité ont pour source  l’évangile et le christianisme. Il a fallu du temps pour que ces valeurs soient reconnues, et encore pas par tous, et même si elles le sont , elles sont loin d’être pratiquées..

Des semeurs

Jésus a choisi des Apôtres pour continuer sa mission. Aujourd’hui Jésus nous choisit pour être des « disciples missionnaires », pour être porteurs de ce message de paix et d’amour par nos paroles et plus encore par notre style de vie. Les pièges évoqués et surmontés de cet évangile peuvent nous aider à réaliser ce que le Seigneur attend de nous :

les graines enlevées, notre vie est superficielle, indifférente aux appels que nous refusons d’entendre

le terrain rocailleux, notre cœur de pierre  qui refuse de compatir à la souffrance ou aux injustices endurées par nos frères

les épines, elles ont couronné notre Roi et Sauveur qui nous entraine vers le don de notre vie dans un amour généreux.

Même si la moisson est encore lointaine, semeurs, confiants et persévérants, nous saurons lancer la semence dans la bonne terre, celle des cœurs ouverts et déjà serviteurs de leurs frères. Alors elle sera multipliée par 30, 60, 100.  C’est ce projet que nous portons dans tous nos mouvements de vie  apostolique.     AMEN

                                    J-M Roumégoux


Rêve d’éternité …par Emmanuelle Duville

Dans le soleil de mes rêves
J’ai entrepris un long voyage…

L’aventure pourtant sembla brève

J’ai traversé l’océan des âges…

Je vous la révèle en secret…

Dame nature ne prit pas ride

On avait appris à l’aimer

L’harmonie s’était installée

avait écrasé les perfides…

Plus de tristesse dans les yeux

Ni des enfants ni des plus vieux

J’ai vu le regard de ma mère…

Il pétillait, comme hier…

Plus d’emprise sur les hommes n’avait

Le temps qui franchissait les âges

Et l’on ne pouvait distinguer
Lequel de tous était le sage…

On aurait dit l’éternité ?

Absolu de mon âme en quête

D’amour remplie elle eut été

Et mon cœur invité à la fête

De ceux qui gardent l’espoir du jour

Ou le rêve sourit à la vie
Sans obstacles ni détours

indéfinissable infini...


D'Hervé Blanchard publié avec retard (on s'en excuse bien sûr)

J'aime les tout petits clins d'oeil du hasard ? de la vie ? de Dieu ?
En voici un qui m'a fait tout de suite sourire à la lecture des textes du jour :

Aujourd'hui mercredi 11 juin la météo nous annonce une journée de pluie très abondante ...
Se lamenter ? attendre qu'il fasse beau ?
non non non !!!

... Petite blague du hasard = Lisons simplement le psaume de ce jour, (et réjouissons-nous des conséquences à venir promises avec la liturgie qui nous est donnée) :

(Ps 64 versets 10 -13 )

Tu visites la terre et tu l’abreuves,
tu la combles de richesses ;
les ruisseaux de Dieu regorgent d’eau :
tu prépares les moissons.
Ainsi, tu prépares la terre,
tu arroses les sillons ;
tu aplanis le sol, tu le détrempes sous les pluies,
tu bénis les semailles.
Tu couronnes une année de bienfaits ;
sur ton passage, ruisselle l’abondance.
Au désert, les pâturages ruissellent,
les collines débordent d’allégresse.


Méditation dominicale du père Jean-Marie Roumégoux pour le 28 juin - Matthieu  10, 37-42  Fontaudin

Ces paroles de Jésus viennent tout de suite après celles où il déclare : « Je ne suis pas venu apporter la paix mais bien le glaive »  Aussi peuvent-elles nous désorienter voire nous scandaliser. Mais ne faut-il pas les comprendre comme l’invitation que nous fait Jésus pour savoir aimer en vérité : la préférence, la croix, l’accueil

La préférence

Pour aimer il faut exister, être soi. Devant Dieu devant les autres. Si nous sommes capables d’aimer, c’est parce d’abord nous avons reçu des marques d’affection, des paroles et des gestes. Normalement c’est dans une famille. Les parents donnent la vie  et chacun  dit à l’enfant : « Je veux que tu existes ».

L’enfant qui reçoit cette vie est invité à reconnaitre ce don et  doit assumer cette filiation. Tous nous souhaitons que les relations entre parents et enfant soient les plus harmonieuses possibles  ce qui n’est pas toujours le cas.

 Progressivement le fils prend son autonomie pour devenir lui-même, devient capable de dire « je ».

Nous n’oublions ce que nous devons les uns  aux autres et particulièrement à ceux qui nous ont donné la vie et ont assuré notre  éducation.

Nous  devons vivre pleinement notre situation vis-à-vis de Dieu : créature et fils. C’est bien cela qu’est venu nous révéler le Christ, Fils de Dieu et notre frère. Nous avons à nous aimer en Christ et donc reconnaitre à chacun sa qualité de fils de Dieu et frère de Jésus. Nous aimant en Chris nous reconnaissons sa présence en chacun de nous.

La croix

Dieu est au-dessus de tout il faut donc préférer Dieu à tout et le Christ revendique pour lui ce que l’on n’accorde qu’à Dieu. Il exprime par là son identité à Dieu. Il ne nous demande pas simplement de le préférer à ceux qui nous sont les plus chers, il va plus loin, il nous appelle à le préférer à notre propre vie : « Qui perdra sa vie à cause de moi la gardera ». Jésus s’est engagé « résolument » dans la passion ; il s’est chargé de la croix par amour pour le Père, par amour pour ses frères. Il nous a préférés à sa propre vie. Quand il nous appelle à prendre la croix, il ne nous demande pas simplement  un dépouillement, il nous invite à aimer comme lui.

Nous sommes devant ce paradoxe : quand quelqu’un veut son propre bonheur, il le compromet et s’expose à le perdre.

On n’aime pas sans donner. Aimer est ce qui donne un sens à notre vie, nous fait vivre et nous rend heureux.

Dans son dernier geste d’abandon sur la croix, Jésus reçoit la réponse du Père : la résurrection, la vie éternelle.

L’accueil

Nous avons tendance à nous réfugier dans de belles théories ou autres idéologies. Jésus traduit ses exigences d’amour par des gestes concrets. Il parle d’accueil, de donner un verre d’eau-fraîche.

Dans un monde souvent déshumanisé où règnent la loi du plus fort et la loi du profit, des gestes simples et gratuits sont à notre portée.

Le chrétien a pour autrui, particulièrement les petits,  les yeux et le cœur du Christ. Nous pourrons rappeler les rencontres de Jésus : avec Zachée, Lévi, Marthe et Marie, Nicodème, la Samaritaine, le bon larron.

Nous ferons nôtre cette réflexion de Éric-Emmanuel Schmitt dans une de ses pièces de théâtre : « Tout ce que tu gardes pour toi est perdu à jamais ; tout ce que tu donnes est  à toi pour toujours ».

En célébrant l’eucharistie nous rendons présent l’acte d’amour par lequel le Christ à donné sa vie. A ce don nous joignons le nôtre    AMEN


Pot pourri de musiques de Taizé par Emmanuelle Duville

Cliquez-ici


L’Enfance devenue Mère par Emmanuelle Duville

Quelle est cette chanson qui court et me fascine?

Ses notes me rappellent la tendresse du vent

La beauté de l'argile de ces vases d antan,

Rhapsodie de couleurs aux formes angevines…

Elle est celle de l’Enfance, insouciante et charmante,

Berceau de mes pensées, crèche de mes prières,

J’ai dessiné sur elle les contours qui enfantent,

Le dessein de ma vie s’est écrit dans la pierre…

Comme l'artisan façonne le vase a pris sa forme,

Celle d'une symphonie composée à la gouache…

La brise s'en est allée, l’orage gronde... il tonne!

Le ciel s est assombri... De l’Enfance on m’arrache !

Au milieu du chemin, un arbre majestueux...

Celui de la sagesse ? C’est au son de la valse

Que se tisse ma toile aux couleurs de tes yeux...

C’est une Enfant timide que la Mère remplace...

Sublime et infinie la tendresse maternelle,

Esquisse de l Amour divin née de ce Nous,

Estampe de la Mort devenue aquarelle,

Au firmament du jour où Toi et Moi fut Nous.


Aujourd'hui mercredi 11 juin la météo nous annonce une journée de pluie très abondante (par RVBL)

J'aime les tout petits clins d'oeil du hasard ? de la vie ? de Dieu ?
En voici un qui m'a fait tout de suite sourire à la lecture des textes du jour :

Aujourd'hui mercredi 11 juin la météo nous annonce une journée de pluie très abondante ...
Se lamenter ? attendre qu'il fasse beau ?
non non non !!!

... Petite blague du hasard = Lisons simplement le psaume de ce jour, (et réjouissons-nous des conséquences à venir promises avec la liturgie qui nous est donnée) :

(Ps 64 versets 10 -13 )

Tu visites la terre et tu l’abreuves,
tu la combles de richesses ;
les ruisseaux de Dieu regorgent d’eau :
tu prépares les moissons.
Ainsi, tu prépares la terre,
tu arroses les sillons ;
tu aplanis le sol, tu le détrempes sous les pluies,
tu bénis les semailles.
Tu couronnes une année de bienfaits ;
sur ton passage, ruisselle l’abondance.
Au désert, les pâturages ruissellent,
les collines débordent d’allégresse.


 Le migrant par Emmanuelle Duville

Tu as traversé les océans de la misère

Porté par l’espérance d’un avenir heureux

Riche de l’odyssée d’un parcours tumultueux

Tu es le naufragé de nos cœurs de pierre... 

Dans le brun de tes yeux je relis ton histoire

L’avenir de nos pairs  se chante dans  ton sourire 

Nos forces s’uniront pour un monde meilleur

Nul ne distinguera les hôtes de leurs hôtes ! 

Le Monde s’ouvrira au rêves de chacun

Un seul et même soleil réchauffera les coeurs

De nos corps enlacés naîtra  l’enfance d’une aube

Ou la différence rime avec l’espérance 


 

Pour clore le mois de Marie et fêter notre Mère en ce jour tout particulièrement, cliquez ici pour écouter L'Ave Maria de Gounod


Trois en Un! Union d'Amour! par JJO

SteTrinit


Hymne à la nature par Emmanuelle

Nature! Tu nous appelles à nous fondre avec toi.

Quand tu grondes au matin de ta colère,

Nous pleurons avec toi les torrents du tourment.

Quand tu réchauffes nos coeurs,

Nous nous émerveillons de ta douce splendeur.

Et quand au printemps de ta renaissance tu te dévoiles à nous si frêle et si fragile,

Nous buvons à ta sève notre force de vie.

Pourquoi te faire du mal toi qui te fonds à nous,

Nous sommes les bourreaux du sang de notre sang!

Allons! Marchons d’un même corps!

Nous devons te sauver du mal qui nous dévore!

Nous t’offrons notre Amour plus fort que toute mort…

Et quand au crépuscule de nos combats de vie

Se lèvera enfin l’harmonie qui nous lie,

Tu nous acclameras!

Nous serons les vainqueurs de la Vie sur la Terre.


Une prière retrouvée. Envoi d'une paroissienne de St Martin

La sombre clarté de tes yeux gronde comme l’orage,

Et dans ton corps furieux, le désespoir fait rage,

Pourquoi tant de colère? 

J’ai perdu ma prière, pourtant si familière,

Elle m’a quitté ce soir , je voudrais être hier!

La douleur de mon corps a fait fort de mon sort,

Ma souffrance intérieure a frappé, plus fort que la mort...

Le calme est revenu, l’aurore s’est levée,

Paisible je t’ai lue, relue et répétée,

Comme un air familier je t’ai même chantée!

Comme une amie fidèle tu as rejoint mon âme,

De mes yeux apaisés sur mes joues coulent des larmes,

Des larmes remplies de mots qui te sont adressés,

En ce jour ou je croyais que tu m’avais quitté


Une veillée mondiale était organisée samedi 30 mai par CHARIS INTERNATIONAL (Service institué par le pape François en 2019)

 PentecoteLive


Poême pour la Pentecôte par Emmanuelle 

Dans le cœur de mon enfance 

Je relis le livre du bonheur innocent. 

Ce bonheur qui façonne et fait grandir... 

Ce bonheur qui s épanouit en l' esprit... 

Le souffle du vent l'emporte doucement

Pour le répandre avec tendresse... 

Le Bonheur a rendez-vous avec l'Amour

Chaque jour qu'il m est offert de vivre

Et dans la joie de la Pentecôte 

Puisse l 'Esprit Saint honorer ce rendez vous... 

Du Bonheur et de l' Amour qui ne font qu’un,

Dans le cœur des hommes devenus grands… 


Pentecôte ! Le Saint Esprit vient et nous prodigue ses dons par Jean-Jacques

 ASCENSION PENTECOTE JJO

 

C'est la fin du désert, nous voici de nouveau en chemin, en union de prières


Kiri te Kanawa. Laudate Dominum. W. A. Mozart apprécié par Sabine Bianco

Video


Toi l’étranger de mes matins… (envoyé par Emmanuelle DUVILLE).

Je n’avais jamais  vu les fleurs de ton regard,

Je n’avais pas su voir le soleil de tes yeux,

Je n’avais pas senti la chaleur de tes mots,

N’avais pas entendu la chanson de ton coeur,

Tu étais près de moi, 

Mais j’étais loin de toi,

Soudain tout a changé,

Les fleurs se sont ouvertes,

Le soleil a brillé!

Et les mots se sont mis à danser,

A danser, à danser,

Et la musique a dessiné des sons de toutes les couleurs!

J’ai compris que tu étais là,

Toi l’étranger de mes matins, 

Toi que je croisais chaque jour, chaque jour, chaque jour…

Et nos regards se sont croisés,

Des paroles furent échangées,

Je me suis mis à exister,

En t’offrant mon amitié...


Rêve d’un Monde… (envoyé par Emmanuelle DUVILLE)

Le soleil s’est couché ce soir dans mon coeur, 

à l’aube de mon désespoir,

Mais le vent a soufflé,

et l’oiseau a chanté,

balayant les abimes de mon chagrin,

au son d’un sifflement aussi pur qu’indicible…

Les embruns de mes larmes ont lavé mon âme salie par le péché…

me voilà enfin présentable pour oser t’approcher,

Ta main tendue me sourit et relit le livre de ma vie, 

épelant tendrement chacun de mes enfants…

Me voici éveillée de ce rêve d’un monde,

ou aucun n’est personne et chacun est Amour...


POEME DU TEMPS QUI PASSE ...(envoyé par Emmanuelle DUVILLE)

Du temps qui passe,

Je ne me lasse,

Je te suivrai,

sans me lasser,

et à ta coupe je boirai…jusqu’à m’enivrer!

De ta parole je me nourrirai ,

Je serai rassasiée,

sans me lasser je te dirai,

disciple de ton message sacré!

Et dans tes bras Marie,

enlacée je finirai,

pour traverser cet infini,

qu’enfin je connaitrai.


Une jolie comptine de Jean-Jacques Olivier

pere deconfinement


Un petit dessin de Jacques Dieu

pere deconfinement


Une petite joie de Marie-Thérèse CARLES

Rochers


Pour Toi Marie adressé par Emmanuelle Duville

Pour Toi Marie,

Je l’ai cueilli,

Ce doux muguet

Du premier mai.

D’Amour rempli,

Reflet d’Esprit,

Intime secret

De ta beauté.

C’est par Ton Oui,

Que dans nos Vies,

Tout a changé,

Nous sommes sauvés!


1 dessin de Jean-Jacques Olivier pour illustrer notre marche dans les pas de notre Pasteur Jésus-Christ

Bon pasteur


2 dessins de Jean-Jacques Olivier : Emmaüs et Au musée dans quelques années

FOI fragile, un seul remède Jésus-Christ et son indéfectible Amour

EMMAS 2020 04 26 155432  Dans quelques annes


REFLEXION OECUMENIQUE

Nos frères musulmans rentrent en ramadan…

Soyons en union de prière ,

ce temps privilégié pour eux fait presque immédiatement suite à notre temps de carême,

comme si ce temps de prière particulier prenait le relais de notre temps de prière de carême,

comme une bougie qui ne s’éteint jamais,

alors dans un élan oecuménique, parce qu’aux yeux de Dieu nous sommes tous frères,

que nos coeurs s’ouvrent davantage vers ces frères que nous ne connaissons peut être pas assez…

Et en communion, tout simplement, prions…

Emmanuelle Duville


Vacances confinées au 6 ... à Pessac 

voyage au 6 en pays confin dans mon jardin

Mon "carnet de voyage" de cette semaine passée en vacances confinées au 6 ...dans mon jardin à Pessac, en quelques croquis et photos.

J'y ai fait de belles rencontres avec une mésange, qui me fit patienter, mon nain de jardin avec qui nous avons eu une longue discussion  "et refait le monde" et la vierge de Fatima qui m'attends chaque matin avec sa bienveillance lorsque je ne suis pas au rendez vous. Les fleurs sont belles en cette période et fort odorantes entre les roses, le lilas, le jasmin et le chèvrefeuille; les tulipes ont souffert de la pluie des semaines passées mais feront bientôt place à la lavande et aux agapanthes. Ainsi la nature suit son cours des saisons et semble ignorer nos grands soucis de "petits hommes". La vie continue sur notre planète Terre.  Jacques Da Rold

 


Comme des perles

Un texte (<cliquez) de JJ Olivier


Les 4 bougies conte musical proposé par JJ Olivier

Video


Mascaronade

MascaronPoésie et humour de Patrick Lestienne (cliquez sur le mascaron)

 

 

 


Déconfinement

Rien de pessimiste, un petit clin d'oeil relatif à l'état du moment nous écrit Jean-Jacques Olivier

DECONFINEMENT


Récit d'une journée en EPHAD

Le père Jean-Marie Roumégoux nous relate sa journée à l'EPHAD de Fontaudin


Lourdes transmis par Paul Bioret

Video


POEME SUR LE BONHEUR DE CROIRE (Emmanuelle Duville)

Sil m’était donné…

S’il m’était donné de t’avoir vu, je te dessinerais sur tous les murs de mon quartier,

S ’ il m ’ était donné de t’avoir entendu, je te crierais par delà les rues de ma cité,

S ’ il m ’ était donné de t’avoir touché, je caresserais ces mains tendues tant ignorées,

Non, il ne m’a pas été donné, mais il m’a été offert de croire en toi,

Et je dis oui à ce cadeau,

Alors je te chanterai chaque jour de ma vie,

Et de ton Amour pour moi il en jaillira une douce mélodie aux couleurs du bonheur...


 

Quel jour sommes-nous ? C’est Dimanche, jour du Seigneur, jour de Joie par Jaques Da Rold

En ce temps où je demeure confiné, nom devenu commun et banalisé, étant passé en deux mois du statut de senior actif à celui de « personne âgée assistée », c’est-à-dire vieux avec une maladie chronique, le temps de la semaine perd ses repères. Il en est je suppose pour beaucoup d’entre nous. Heureusement la sortie des poubelles permet de se rappeler que la poubelle verte c’est le mardi et pour la grise le mercredi et le dimanche. Mais, est ce suffisant pour honorer le dimanche de sortir la poubelle le soir ?

Dans son encyclique Laudato Si, le pape François rappelle, au $237, que « ce jour, comme le sabbat juif, est offert comme jour de la purification des relations de l’être humain avec Dieu, avec lui-même et avec les autres. Le dimanche est le jour de la résurrection, le 1er jour de la nouvelle création …en outre ce jour annonce « le repos éternel de l’homme en Dieu ». Le dimanche, 1er jour de la semaine, n’est donc pas un jour à oublier malgré les repères temporels qui s’estompent avec à un agenda quasi vide, sauf de visites médicales, vide de tant de rencontres et de sens.

Et, pour bien le marquer en ce 19 avril, après les usuels temps de prière du matin avec RCF et la participation aux propositions du jour sur le site internet du secteur avec aujourd’hui le commentaire des textes du jour par le père Jean-Marie Lesbats, je me suis préparé pour aller à la messe du dimanche. J’ai revêtu mes habits du dimanche, une belle chemise et un pantalon autre que le « velours de la semaine » et le cœur en fête, je suis allé à la messe de 11h…  sur France 2 - le Jour du Seigneur puis avec KTO, ait reçu la bénédiction de notre pape François depuis Rome où il fêtait le dimanche de la Miséricorde et St Faustine.

Ce fut un « vrai dimanche », une grande Joie dominicale pour bien commencer la semaine.                                                                                  


Arrangement pour piano du Kyrie du Kyrie de la petite messe solennelle de Rossini

Proposé par Emmanuelle Duville qui nous dit "Je trouve cette oeuvre de Rossini tellement méditative…"


Un texte sur le confinement du chanteur Grand Corps Malade

Video


Hallelujah confiné - Pâques 2020

De la part du MCR

Video


Alléluia

Emmanuelle Duville propose l'écoute de l'Alléluia de Schutz


Christ est ressucité de Jacques Da Rold

Rsurrection 20X30 acrylique sur boisEn partage, cette illustration personnelle et libre de la Résurrection (d'après Grüdenwald),réalisation de ces 2 jours "si particuliers",
le Christ ressuscité allant à notre rencontre sur notre chemin d'Espérance, prêt à nous montrer les plaies de ses mains, de ses pieds et de sa poitrine, si comme St Thomas nous avions besoin de voir ..., mais , NOUS CROYONS. 

 

 

 

 


Et après que faire ?

Une réflexion de JJO


Emmanuelle Duville nous adresse :

Video


Réflexion sur la Croix de la Passion

Tour à tour la croix nous habite,

Nous sommes les cloués d’un moment,

Cloués au lit par la maladie, cloués dans la solitude,

Ils sont les cloués du présent,

Abreuvons les de notre amour,

Ils étancheront Notre soif !

Dans l’eau vive de nos espérances,

En un cercle de Vie se reflétera l’image de la croix.

Emmanuelle


Alleluia

Je vous transfère ci-après une prière que je viens de recevoir et que je trouve très belle pour la partager entre amis et paroissiens (cliquez sur le mot "prière").

A bientôt, bonne Semaine Sainte à toutes et à tous. Bernadette Arnaud


Un chef d'oeuvre de Méliton, évêque de Sardes :

Video